12.09.2011
Les signes précurseurs d'une faillite en Grèce sont de plus en plus présents. Tout d'abord il faut savoir que la cure d'austérité demandé aux Grecs n'a aucune chance de fonctionner sur du court terme.

Les ''vices'' de la société Grecque sont culturels, comme demander à un Français d'arrêter de râler, de supprimer le pain, le fromage et le vin de ses repas de famille.

En effet ce pays n'a pas de cadastre donc pas d'impôt foncier ou très peu n'est perçu.
Ensuite la culture même du paiement de l'impôt n'existe pas.
Autant dire que rien ne rentre dans les caisses de l'état.
Depuis des lustres.

L'Eglise est exonérée d'impôts, les armateurs aussi (par la constitution, excusez du peu...).

Le gouvernement Grec doit donc faire preuve d'imagination pour essayer de faire à nouveau entrer de l'argent dans ses caisses.
Le patrimoine immobilier construit avec de l'argent ''au noir'' et sans cadastre est estimée à 400 milliards.
L'instauration d'une taxe perçue sur les factures d'électricité d'un moyenne 4E/m2 a été mise en place.

Pour le reste aucune privatisation n'a été lancée.

Les marchés, Bruxelles, l'Allemagne sont donc hystériques.

Venons en à l'échéancier fatal (probablement).
En effet les réformes très lentes n'ont satisfait personne et le mois prochain la Grèce sera à court d'argent, c'est le vice ministre des finances Grec qui le dit...
Donc il faut un nouveau versement de cash et cela s'annonce moins facile que prévu !
De même en Allemagne travaille t'on aussi sur un probable défaut de la Grèce, voire sa sortie de l'Euro, voir ici : http://www.latribune.fr
Mais ce sont les marchés qui sont les tueurs nés d'où proviendra la fin.
L'Allemagne ne peut pas se tirer une balle dans le pays en laissant tomber la Grèce ou en la faisant sortir de l'Euro.
Les dettes en Euro, fasse à une très probable dévaluation de l'ancienne nouvelle monnaie Grecque fondraient comme neige au soleil.
Les marchés eux n'ont aucun état d'âme.
S'ils baissent la note des banques détenant de la dette Grecque l'Europe devra alors sauver les banques et non plus (seulement) des pays...
La tuerie suivra, ne pouvant tout sauver l'Europe devra faire des choix. Et les plans de sauvetage n'ayant servit à rien toute nouvelle aide à ces pays fera sombrer la confiance des marchés dans l'Europe et l'Euro au sens large.
Ces spéculateurs sont imprévisibles mais un défaut de la Grèce lui se fait de plus en plus concret.
La Grèce serait d'ailleurs en état de guerre pour éviter ou ''avant'' la faillite, lire ici: http://bruxelles.blogs.liberation.fr

Par contre, moi qui suit l'actualité économique depuis 2008 je ne me réjouis pas de vous signaler que déjà en Juin 2010 tout ce beau monde Européen espérait de la Grèce des efforts et l'on nageait en plein optimisme je cite :
Le plan d'aide Européen de 110 milliards d'Euros a permis à Athènes de se mettre à l'abri des marchés pendant 3 ans. Durant cette période le gouvernement Grec n'aura pas besoin d'avoir recours aux marchés pour financer sa dette.
Je cite aussi :
(Pierre Lellouche) ce plan d'aide a été financé pour moitié par la France et l'Allemagne.
Ce Monsieur Lellouche était ''très impressionné'' par les efforts Grecs.
Lire cette source géniale : http://www.touteleurope.eu

Nombre total de pages vues / Jour

Messages les plus consultés